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Plénière

Plénière de milieu de semaine

Rise-up : Partenariat pour le changement social à l’ère de l’adaptation

Jeudi 5 octobre, 10.30-12:00

Keynote de Laura Lynch

Table ronde 

Animée par Georgina Cundill Kemp, avec Ayesha Constable, Hetxw’ms Gyetxw (Brett D. Huson) et Nabeel Petersen

Conférencière invitée

Laura Lynch

Laura Lynch, journaliste primée est animatrice de What On Earth. What on Earth a remporté le premier Prix du reportage sur les solutions climatiques de la Fondation pour le journalisme canadien (2021). Au cours de sa carrière, elle a réalisé des reportages partout au Canada et dans le monde.

Dans les années 1990, elle a couvert la Cour suprême du Canada alors que celle-ci innovait avec des décisions établissant un précédent en matière de Charte des droits.

Laura a également couvert la Colline du Parlement, couvrant tous els sujets, du contrôle des armes à feu, au droit à l’avortement en passant par les sujets liées au commerce international.

À l’échelle internationale, Laura a été basée à Washington D.C. pendant et après les attentats du 11 septembre 2001. Elle a été affectée à Londres pendant 9 années tumultueuses marquées par des troubles politiques et des attentats violents imputés au terrorisme. Laura a également couvert le Pakistan où Benazir Bhutto a été attaquée puis assassinée, Israël pendant la guerre avec le Liban et son conflit persistant avec les Palestiniens, l’Arabie Saoudite où elle a été détenue, la Syrie alors que le pays sombrait dans la guerre civile et l’Afrique, en particulier le Zimbabwe lorsque les journalistes occidentaux ont été interdits.

Elle a rendu compte de nombreux autres pays et conflits trop nombreux pour être énumérés.

Après de nombreuses années à l’étranger, Laura est de retour là où elle a commencé à Vancouver, mettant à profit ses années d’expérience pour dire aux Canadiens ce qu’ils doivent savoir sur les changements climatiques, ses défis et ses solutions.

Au fil des années, Laura a remporté la prestigieuse bourse Nieman de l’Université Harvard, des prix de la British Bar Association, de l’Association du Barreau canadien, de la RTNDA (Canada et États-Unis), de l’Overseas Press Club of America, d’Amnesty International, de la RNAO et des Gabriel Awards.

Laura est titulaire d’un diplôme en droit de l’Université de Victoria et d’un diplôme en journalisme de l’Université Carleton.

 

Intervenants

Ayesha Constable

Ayesha a associé militantisme et travaux universitaires en menant ses recherches et en publiant sur les questions de genre et de changements climatiques dans le cadre de ses études doctorales, ce qui relie ses intérêts pour l’agriculture et l’adaptation au climat. Elle a mené des recherches approfondies sur les jeunes et le genre dans le contexte des changements climatiques, contribuant ainsi aux débats mondiaux et régionaux sur les politiques et à la discussion académique sur les changements climatiques. Ses recherches récentes ont concerné l’activisme féministe en y appliquant une perspective intersectionnelle, étudiant le rôle des jeunes femmes et des filles dans l’action climatique dans les Caraïbes.

Elle a été membre de plusieurs réseaux régionaux et mondiaux, notamment le Commonwealth Youth Climate Network, a été coordinatrice des Caraïbes pour le Sustainable Development Solutions Youth Network, représentante régionale pour Global Power Shift de 350.org et est actuellement conseillère mondiale pour FRIDA – le Young Feminist Fund. Elle co-dirige l’approche Caribbean Movement Lead Approach (MLA) pour l’organisation féministe et la justice climatique sous l’égide du Global Fund for Women (GFW).

Elle est la fondatrice de Young People for Action on Climate Change Jamaica (YPACCJa), une organisation-cadre pour les groupes de jeunes engagés dans la lutte contre les changements climatiques, et de GirlsCARE – Girls for Climate Action for Resilience and Empowerment, qui offre un mentorat aux filles impliquées dans l’activisme climatique. Elle est membre du conseil d’administration de l’Institut international du développement durable.

Hetxw’ms Gyetxw (Brett D. Huson)

Hetxw’ms Gyetxw, également connu sous le nom de Brett D. Huson (il/lui), est un fier membre de la Nation Gitxsan, située dans l’arrière-pays du nord-ouest de ce que les colons appellent la Colombie-Britannique, au Canada.

En tant que porteur de connaissances, le travail de Brett est axé sur la remise en question des stéréotypes et de la tokenisation des systèmes de connaissances autochtones.

Fort de plus de 16 ans d’expérience dans l’industrie du cinéma et de la télévision, Brett a occupé le poste de président du Festival de musique sakihiwe (sakihiwe.ca) et est membre du Comité scientifique d’Adaptation Futures 2023.

Brett est un auteur multi-récompensé, et sa première série de livres, « Mothers of Xsan », offre aux lecteurs un aperçu de la richesse des perspectives uniques du peuple Gitxsan. Il travaille actuellement sur une série de nouveaux livres, à la fois de fiction et de non-fiction, explorant davantage les complexités et la beauté de la culture Gitxsan.

En tant qu’associé de recherche au Prairie Climate Centre de l’Université de Winnipeg, Brett a joué un rôle clé dans le développement de la section « Connaissances autochtones » de l’Atlas du climat. Il a également contribué à l’adaptation de la méthodologie de la « Vision à deux yeux », qui vise à réunir de manière respectueuse et significative les approches scientifiques autochtones et occidentales.

Avec le soutien inébranlable de sa femme Jeri et de leurs enfants Warren et Ruby, Brett est déterminé à partager les histoires de la terre et à promouvoir le dialogue et la compréhension autour des pédagogies et des épistémologies autochtones.

Nabeel Petersen

Nabeel s’intéresse à l’exploration, au développement et à la mise en place d’actions inclusives, co-créées, de recherches collaboratives et d’engagements entre les communautés, les arts/artistes et la science/les scientifiques, de manière ludique, interactive et pertinente pour avoir un impact plus important. En tant que Wellcome Trust International Engagement Fellow, co-directeur de The Pivot Collective et directeur de Interfer, il explore la recherche participative, l’engagement inclusif et collaboratif, ainsi que la narration participative à travers diverses structures. Il dirige également un laboratoire/studio de création visuelle et une boutique d’arts appelée Soema Just (qui signifie « Juste parce que ») au Cap. Il est l’un des membres fondateurs de Connectors, une communauté internationale de pratiques soutenant les connecteurs ou intermédiaires qui comblent le fossé entre la recherche et les communautés.

En se fondant sur les principes du développement et des approches participatives, de l’anthropologie et de la recherche, il croit que les modèles inclusifs ont une inclination naturelle à être des catalyseurs de transformation sociale, à construire des ponts pour la réciprocité et un impact plus grand. Sa pratique de l’engagement et de la recherche basée sur les arts et la collaboration remet en question les frontières et les oppositions traditionnelles pour favoriser la relativité et l’apprentissage mutuel, afin de susciter un plus grand impact, une plus grande connectivité humaine, et une collaboration collective, ce qui est désormais plus nécessaire que jamais.

Nabeel a travaillé sur les thèmes suivants et s’y intéresse particulièrement : recherche sur l’adaptation au climat ; sexualité, santé sexuelle ; violence et négociations sur la sécurité ; engagement inclusif en santé ; engagement communautaire et public ; justice sociale et plaidoyer ; plaidoyer en santé ; éducation informelle et non formelle ; santé mentale et bien-être ; engagement public/communautaire ; récits communautaires ; innovation sociale localisée ; pratique de recherche décolonisée ; écologie urbaine et recherche centrée sur les jeunes, etc.

Nabeel offre un aperçu de modèles alternatifs basés sur les arts et la participation qui sont flexibles, inclusifs, transparents et engageants. Il s’efforce d’adopter des approches inclusives et relatives pour susciter et développer des transformations et des relations significatives, remettre en question les pratiques et les structures existantes, et stimuler un dialogue et un partage significatifs et nécessaires, à la fois localement et mondialement.

« Rien ne respire de façon isolée. Ensemble, nous pouvons construire et durer. Alors pourquoi diable ne le faisons-nous pas ?! »

Georgina Cundill Kemp

Georgina est une spécialiste senior des programmes en résilience climatique au Centre de recherches pour le développement international. Elle est la co-présidente du Comité scientifique d’Adaptation Futures 2023.

Georgina travaille à établir un lien entre les preuves et l’action à travers des programmes de lutte contre les changements climatiques en Afrique, en Asie du Sud et en Amérique latine, avec un fort intérêt pour la justice, les connaissances multiples, l’apprentissage social, la vulnérabilité et la résilience dans l’adaptation aux changements climatiques. Georgina œuvre notamment pour promouvoir l’adoption de la recherche, la médiation des connaissances et la collaboration transdisciplinaire pour avoir un impact. Elle a collaboré et publié largement sur des sujets connexes.

Actuellement, Georgina dirige l’initiative Step Change, un partenariat Canada-Pays-Bas visant à accélérer l’adaptation dirigée localement dans 16 pays du Sud, avec un accent sur l’égalité des sexes et l’inclusion sociale, le financement de l’adaptation et l’adaptation fondée sur les écosystèmes. Elle soutient également des projets de recherche axés sur la justice climatique, la mobilité climatique et les déplacements forcés, les solutions fondées sur la nature et les systèmes alimentaires.

Auparavant, Georgina était maître de conférences senior à l’Université Rhodes en Afrique du Sud, où elle a travaillé avec des communautés rurales sur les questions des droits fonciers post-Apartheid dans les zones communales, la co-gestion, la gouvernance et les moyens de subsistance pendant plus d’une décennie. Elle a également été chef de recherche en écologie sociale au Centre d’études avancées dans les zones arides au Chili. Georgina est titulaire d’un doctorat en sciences de l’environnement de l’Université Rhodes.

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